Philippe Boiron est un professionnel passionné par la nature et ses bienfaits sur notre corps et notre esprit. Ses compétences en éducation physique et sportive, grimpe d’arbre, survie et sauvetage en milieu aquatique, lui permettent d’encadrer des activités en pleine nature en toute sécurité. Fort d’une expérience de 10 ans au sein de l’association « Ecocentre de la forêt d’Orléans », il désire partager les richesses offertes par la nature et la reconnexion avec celle-ci.
Les stages proposés par Philippe Boiron
Philippe organise des stages de survie et de bushcraft via son entreprise L’appel des forêts pour ceux qui souhaitent s’immerger dans la nature et apprendre à vivre en harmonie avec elle. Au cours de ces stages, les participants se familiarisent avec les éléments essentiels pour survivre en forêt, tels que la construction d’abris, l’allumage de feux, la recherche de nourriture et d’eau, et la vie en groupe.
En plus de l’apprentissage de ces techniques, les participants auront l’opportunité de suivre les traces des animaux de la forêt d’Orléans et de s’émerveiller devant la beauté et l’harmonie de leur environnement. L’enseignement dispensé par Philippe est rigoureux, ludique et adapté à chaque membre du groupe, permettant ainsi de surmonter les peurs liées à la vie en pleine nature.
Avis sur L’appel des forêts, expériences et conseils
Les personnes ayant participé aux stages de Philippe Boiron témoignent de l’enrichissement de leurs connaissances en matière de plantes comestibles, d’allumage de feu, de construction d’abris et bien plus encore. Ils ont également eu l’occasion de grimper aux arbres, de nager en toute confiance et d’apprendre à s’orienter dans la nature.
Lors de l’interview, Philippe souligne l’importance de l’entraide et de la préparation aux différentes techniques de survie. Il explique comment les compétences de survie peuvent être bénéfiques dans la vie quotidienne et contribuer à notre bien-être physique et mental.
Pour les personnes souhaitant s’initier à la survie en pleine nature, Philippe recommande de suivre une formation, car certaines compétences sont difficiles à acquérir par le biais de tutoriels ou de livres.
Enfin, et c’est très chouette alors il faut en parler, Philippe propose des tarifs réduits pour les jeunes et les demandeurs d’emploi, car il accorde une grande importance à l’éthique et à la solidarité, qui sont effectivement des facteurs clés de la survie en pleine nature.
Philippe, quelle est la première chose que les participants devraient apprendre en matière de survie et pourquoi est-ce si important ?
Le point le plus important est l’entraide, un groupe solidaire peut accomplir de grandes choses. Viennent ensuite l’anticipation, la préparation aux différentes techniques.
Comment les techniques de survie peuvent-elles être appliquées dans la vie quotidienne et comment cela peut-il aider à améliorer notre bien-être physique et mental ?
Globalement, la survie est une sortie de la zone de confort, aller régulièrement dans l’eau froide, lutter contre son vertige ou ses peurs nous rend plus fort.
Dans votre expérience, quelles sont les principales peurs ou appréhensions des participants lorsqu’ils débutent dans un stage de survie, et comment les aidez-vous à les surmonter ?
La démarche que j’utilise est progressive et bienveillante. Voici les peurs habituelles : nuit, insectes, sangliers, vide, eau trouble, humains inconnus, bruits inconnus (la nuit), froid, faim, soif. Ce sont des peurs infondées la plupart du temps (peurs subjectives) . En revanche, les participants sous-estiment des problèmes sérieux pour lesquels ils devraient être plus vigilants : blessures avec couteaux ou scies, non maîtrise du feu, maladie de Lyme, leptospirose.
Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’une situation où les compétences de survie que vous enseignez ont été utiles ou ont sauvé la vie de quelqu’un ou du moins ont permis d’éviter un accident ?
Non, je n’ai pas d’exemple à vous donner. Toutes les consignes que je donne à chaque stage sur la préparation des sorties, la maîtrise du feu, de l’orientation, de la météo, des plantes toxiques, de l’hypothermie ont, je l’espère porté du fruit. Je me suis moi même perdu en haute montagne à l’âge de 16 ans lors d’une sortie ski et je suis passé près de la mort. Ce fut une expérience marquante.
En tant que formateur en survie, quel conseil donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la survie en pleine nature pour la première fois ?
Faire une formation, il y a beaucoup de choses à maîtriser concrètement et c’est difficile à comprendre avec des tutos ou des livres (les plantes comestibles par exemple).
Dernière question, nous avons vu que vous aviez un prix réduit pour les jeunes et les chômeurs, qu’est-ce qui vous a poussé à proposer ça ?
Je suis très attaché à l’éthique. La survie porte des valeurs fortes d’entraide, de reconnexion à la nature, de sobriété. Proposer des tarifs étudiés en fonction des moyens de chacun me paraît important.
Merci beaucoup à Philippe pour son temps. Si vous souhaitez faire un stage avec lui rendez-vous sur son site internet :